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De nombreuses discussions ont porté sur la manière dont les accords multilatéraux sur l’environnement peuvent collaborer plus étroitement et renforcer leurs liens avec l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Le vendredi 1er mars, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a adopté, à sa sixième session (UNEA-6), 15 résolutions et une déclaration ministérielle visant à répondre à la triple crise planétaire urgente des changements climatiques, de la perte de nature et de biodiversité et des déchets et de la pollution.
Dans les résolutions, l’Assemblée lance notamment un appel en faveur de l’exploitation durable des minéraux dits « de transition énergétique », invite les nations à réduire la pollution due aux produits chimiques et aux déchets ainsi qu’à réduire la pollution atmosphérique, et encourage le renforcement de la coopération entre l’UNEA, le PNUE, les équipes de pays des Nations Unies et les accords multilatéraux sur l’environnement. Les résolutions de l’UNEA sont considérées comme une première étape vers la formulation de traités environnementaux mondiaux et de politiques nationales.
Pour la première fois, l’UNEA a consacré une journée entière à la présentation des accords multilatéraux sur l’environnement. La session a consisté en une séance plénière d’ouverture, deux dialogues de haut niveau et un programme de trois jours d’événements parallèles. Le Président de la sixième Conférence des Parties (COP-6) à la Convention de Minamata, Olsvaldo Alvarez, a participé activement à plusieurs discussions.
« Je me réjouis de l’inscription, pour la première fois, mais certainement pas la dernière, de la coopération avec les accords multilatéraux sur l’environnement à l’ordre du jour de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement. Il est important que les résolutions de l’UNEA soutiennent la mise en œuvre efficace des accords multilatéraux sur l’environnement, et que ces accords contribuent, par les décisions de leurs organes directeurs respectifs, à la mise en œuvre des résolutions », a déclaré Olsvaldo Alvarez.
« Plus on accorde d’importance au programme environnemental sur la scène internationale, plus son impact se fera sentir au niveau national », a-t-il ajouté. « Le PNUE et les accords multilatéraux sur l’environnement peuvent contribuer conjointement à la prise en compte des questions environnementales dans le cadre du programme d’action de la communauté mondiale. « Je me réjouis particulièrement à la perspective de la coopération étroite entre la Convention de Minamata, l’UNEA et le PNUE ».
Nombre des discussions ont porté sur la manière dont les accords multilatéraux sur l’environnement peuvent collaborer plus étroitement et renforcer leurs liens avec l’UNEA et le PNUE. D’autres événements parallèles ont porté sur le besoin de technologies numériques pour améliorer le renforcement des capacités, ou encore sur les possibilités de contribuer au Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal et d’associer des parties prenantes essentielles comme les peuples autochtones et les communautés locales.
« Cet esprit de multilatéralisme – un véritable multilatéralisme inclusif – a été évident tout au long de cette Assemblée dynamique », a déclaré Inger Andersen, Directrice exécutive du PNUE.
L’UNEA-6 a également félicité les jeunes d’avoir organisé l’Assemblée des jeunes pour l’environnement, lors de laquelle un appel à une plus grande équité intergénérationnelle a été lancé. S’appuyant sur cette dynamique, le secrétariat de la Convention de Minamata a lancé une plateforme pour la participation des jeunes afin de présenter des initiatives de jeunes visant à sensibiliser le public aux dangers du mercure et à faire connaître les projets consacrés à la réduction de la pollution par le mercure.
« J’attends avec impatience la prochaine réunion de l’UNEA. « C’est une excellente plateforme pour discuter avec de nombreuses parties prenantes telles que des représentants des délégations, des accords multilatéraux sur l’environnement, des peuples autochtones, des jeunes [...] des défis environnementaux les plus pressants et pour concevoir des solutions pouvant apporter des changements transformateurs en vue de protéger les populations et notre planète », a déclaré la Secrétaire exécutive de la Convention de Minamata, Monika Stankiewicz.
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La sixième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-6) s’est tenue du 26 février au 1er mars 2024 au siège du PNUE à Nairobi (Kenya), sur le thème « Des mesures multilatérales efficaces, inclusives et durables pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution ». Par ses résolutions et ses appels à l’action, l’Assemblée joue un rôle de chef de file et catalyse l’action intergouvernementale en matière d’environnement.