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La septième assemblée du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), qui se tient à Vancouver (Canada), s’est poursuivie cette semaine avec la tenue de plusieurs événements parallèles importants, dont une séance portant sur « La contamination au mercure due à l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or (ASGM) : impacts et solutions ». Cet événement a été organisé par le Secrétariat de la Convention de Minamata en collaboration avec The Nature Conservancy. Le débat a permis d’entendre différentes voix, notamment celle de représentant de peuples autochtones, de gouvernements et de la société civile.
Le dialogue a porté sur les graves effets de la pollution au mercure sur les peuples autochtones et a mis l’accent sur le rôle clé que ces derniers jouent pour réduire cette dangereuse menace. En particulier, la contamination par le mercure liée au secteur de l’ASGM a un effet significatif sur les peuples autochtones du monde entier, notamment ceux qui vivent à proximité des rivières et des lacs et pour qui le poisson est la principale source de protéines. Les conséquences de la contamination au mercure vont plus loin, puisqu’il s’agit également d’un facteur de dégradation de biomes d’eau douce et forestiers essentiels, ce qui compromet les services écosystémiques essentiels qu’ils fournissent.
Tout au long de l’assemblée, qui s’est déroulée du 22 au 25 août, la secrétaire exécutive Monika Stankiewicz a participé à d’importants événements parallèles, notamment à une table ronde sur les accords multilatéraux sur l’environnement (AME) tenant compte de l’égalité entre les hommes et les femmes. L’événement a été organisé par les membres du Partenariat pour l’égalité des sexes du FEM, dont le secrétariat de la Convention de Minamata, et a donné lieu à une session interactive avec des gouvernements, des points focaux d’AME chargés de l’égalité des sexes, des agences de mise en œuvre et le FEM.
In her remarks, the Executive Secretary stressed the critical importance of empowering women to achieve transformational change in the sectors under the Convention’s purview. Stankiewicz stated: “The Minamata Convention already recognizes disproportional impacts of mercury pollution on women and children. For the Minamata Convention to be fully implemented, women are our agents of change.”
La cinquième réunion de la conférence des Parties à la Convention de Minamata (COP-5) examinera un plan d’action pour l’égalité des sexes, qui s’inspire des bonnes pratiques et des approches efficaces d’autres accords multilatéraux sur l’environnement. La Convention a depuis longtemps démontré qu’elle mettait l’accent sur l’égalité des sexes par le biais de son mécanisme financier, comme en témoignent les projets et programmes financés par le FEM et le Programme international spécifique (PIS). Un exemple notable de cet engagement est le programme planetGOLD, financé par le FEM, qui a été mis en lumière lors de l’événement. Les participants ont pu découvrir quelques-uns des projets planetGOLD qui abordent avec succès les expositions et les risques différenciés selon le sexe, tout en concevant des approches pour éviter les impacts négatifs involontaires des réformes sectorielles sur la santé et les moyens de subsistance des femmes.
On the final day of the GEF Assembly, the Executive Secretary also participated in a high-level roundtable centered on The GEF’s Future with New Agreements and Emerging Themes. Panelists exchanged views on how the partnership can evolve as the GEF’s mandate expands. The discussions included a panel addressing new and emerging agreements, and another one delving into emerging modalities and innovative approaches. Stankiewicz advocated for integration and expressed her satisfaction at witnessing the GEF taking a strong leadership in this regard.
"I am now equally excited to see how integration and generation of benefits across focal areas, across MEAs, will be realized in GEF-8", remarked the Executive Secretary. "In this regard, I think it would be useful to have a system to account for benefits for all conventions. It would be good if the Integrated Programs and projects in focal areas can ensure that all their actions fully recognize various Convention obligations. Overall this thinking is embedded in what GEF does, but we need more explicit and systemic approach. We need more granular information than is available now with the existing indicators and results framework. And we will need it even more with new agreements in place."