Le 24 octobre, le Secrétariat a coorganisé l’événement parallèle intitulé « Contributions de l’agenda sur les produits chimiques et les déchets pour soutenir le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal » lors de la COP-16 sur la biodiversité des Nations Unies.

Organisé en collaboration avec les conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (conventions BRS), cet événement parallèle à la seizième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (COP-16 sur la biodiversité) était axé sur les avancées et résultats obtenus dernièrement dans le cadre des stratégies internationales pour la prise en charge des produits chimiques et des déchets. En se penchant sur la manière dont ces efforts peuvent soutenir la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, la session a permis à une diversité d’organisations et à plusieurs pays, tels que la Colombie, le Japon et l’Ouganda, de partager leurs expériences en matière de coopération et de coordination renforcées, en s’appuyant sur les efforts de collaboration du Programme des Nations Unies pour l’environnement et d’accords multilatéraux sur l’environnement comme la Convention de Minamata.
Dans la décision MC-5/17 adoptée lors de la cinquième réunion de la Conférence des Parties (COP-5) à la Convention de Minamata, les participants ont salué l’adoption du Cadre mondial de la biodiversité et chargé le Secrétariat d’élaborer un projet de feuille de route comprenant des mesures et des indicateurs envisageables pour permettre aux Parties de mettre en évidence et de maximiser les avantages mutuels découlant de mise en œuvre de la Convention et du Cadre mondial de la biodiversité. Cette décision note également l’absence d’indicateurs se rapportant aux risques présentés par les produits chimiques particulièrement dangereux et invite la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique à envisager des indicateurs supplémentaires pour le mercure au titre de la cible 7 (« Réduire la pollution à des niveaux qui ne seront pas nuisibles à la biodiversité »).
La pollution causée par les produits chimiques et les déchets est l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité, comme le soulignent plusieurs rapports techniques sur les liens entre la pollution et la biodiversité. Le renforcement de la coopération entre les accords multilatéraux sur l’environnement consacrés à la biodiversité et ceux qui s’attellent à la question des produits chimiques et des déchets est devenu une priorité pour relever ces défis interdépendants et protéger la santé humaine et l’environnement.
Pour en savoir plus sur la participation de la Convention de Minamata à la COP-16, suivez ce lien.