La Convention de Minamata est dynamique ; elle évolue en fonction des nouvelles données et informations et de la participation des parties prenantes.

Le 11 juin, lors du briefing sur les négociations relatives aux produits chimiques et aux déchets organisé par le Réseau environnement de Genève, Marianne Bailey, Administratrice de coordination hors classe au secrétariat de la Convention de Minamata, a donné un aperçu de la cinquième réunion de la Conférence des Parties (COP-5) et des travaux intersessions et documents soumis en vue de la COP-6.
Parmi les nombreuses décisions issues de la COP-5, elle a mis en avant la décision 5/1, qui souligne l’importance d’élargir la participation des populations autochtones et des communautés locales pour une mise en œuvre efficace de la Convention. Le secrétariat invite les peuples autochtones et les communautés locales à donner leur point de vue sur leurs besoins et priorités en ce qui concerne les effets du mercure sur leur santé, leurs moyens de subsistance, leur culture et leurs connaissances, en vue de travaux futurs sur la recherche de solutions possibles.
Le secrétariat a également attiré l’attention sur la décision 5/17, qui reconnaît que la mise en œuvre de la Convention et celle du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal peuvent se soutenir mutuellement de sorte à engendrer des avantages mutuels.
En ce qui concerne les travaux intersessions et les documents soumis en vue de la COP-6, Marianne Bailey a souligné les amendements adoptés lors de la COP-5, les travaux sur l’évaluation de l’efficacité, le soutien à la mise en œuvre par les Parties et les mises à jour concernant le matériel de formation, y compris le lancement récent des modules de formation interactifs Minamata Tools.